Le Land Art engage les élèves dans une pratique du dessin-action, où la main compose avec les éléments du lieu — pierres, brindilles, sable, mousse… — pour créer une œuvre éphémère, souvent fragile, parfois invisible au premier regard. Le geste devient silencieux, attentif, en dialogue avec l’environnement.
À la manière d’Andy Goldsworthy ou de Richard Long, il ne s’agit plus de représenter la nature, mais de tracer avec elle, dans un temps ralenti, respectueux, parfois méditatif. Le dessin devient un acte de présence, une manière d’habiter le monde autrement.
Cette approche invite les élèves à reconsidérer le dessin comme trace passagère, expérience sensible et relation au vivant, bien au-delà de la production d’une image.