Réalisée en grand format et enrichie de matières (peinture diluée, papier mâché, encres), la carte devient un espace plastique vivant, lisible seulement selon certains angles, appelant un travail sur la superposition, la disparition, l’émergence. En s’inspirant des codes cartographiques mais en les détournant, les élèves inventent un territoire fictionnel, où le dessin devient trace, interprétation, évocation.
Cette approche invite à expérimenter un rapport au dessin guidé par la contrainte, par l’altération, où la lecture n’est plus immédiate, mais ambiguë et changeante.
La matérialité de la production plastique : rôle du support, transformation et détournement.
La représentation de l’espace et du réel : point de vue, échelle, narration par l’image.
EXPÉRIMENTER, PRODUIRE, CRÉER : adapter le dessin aux contraintes du support, représenter un espace narratif.
METTRE EN ŒUVRE UN PROJET ARTISTIQUE : invention collective d’un univers, interaction entre support et intention, recours à des outils numériques pour enrichir le projet.
Grayson Perry – Cartes imaginaires comme récits identitaires
Alighiero Boetti – Cartographie revisitée, codes et détournement
Trevor Paglen – Territoires invisibles, fiction géopolitique
Google Earth / systèmes SIG – Représentation numérique du monde
Fantasy maps (Tolkien, jeux de rôle) – Cartes fictionnelles comme récits visuels