Dans Une image dans l'autre, le dessin s’est émancipe des outils nobles pour explorer les possibilités expressives d’un simple stylo-bille, jouant sur les variations de densité, la superposition et la gestualité. L’aspect technique devient une contrainte stimulante qui invite à réinventer les codes du paysage imaginaire. Puis il est exploité comme support et matériau manipulable et transformable par l'outil numérique.
Le dessin initial est repensé à travers le numérique, où la composition visuelle ne passe plus par le geste dessiné mais par le montage, la sélection, l’hybridation d’images. On ne dessine plus, on manipule, on recompose — et ce geste est tout aussi plastique. Le numérique devient ici un médium créatif à part entière, questionnant les limites entre représentation et transformation.
En somme, cette séquences exemplifie la sortie des sentiers battus par la nature même des outils et des démarches convoquées, ouvrant le champ du dessin à de nouvelles matérialités, gestes et imaginaires.
Cette proposition amène plusieurs questionnements plasticiens :
Comment une créature numérique peut-elle habiter un monde graphique manuel ?
Le numérique vient-il enrichir, perturber ou prolonger le geste du dessin ?
La représentation : images, réalité et fiction
Le dispositif de représentation
La représentation : images, réalité et fiction
La matérialité de l’œuvre, l’objet de l’œuvre