Ce déplacement radical des outils (lampe au lieu de crayon), des supports (air au lieu de papier) et des modalités d’apparition de l’image (retardée, photographique) engage une réflexion profonde sur ce qu’est “dessiner”. On ne voit pas ce qu’on trace, on anticipe, on performe, on orchestre une composition qui n’existe que par sa captation technologique.
Cette séquence met les élèves dans une posture de chercheurs d’image, où l’erreur devient féconde, où le mouvement devient forme. C’est une expérience du dessin comme événement éphémère, spectaculaire et poétique.
Et si l’on dessinait sans toucher ? Avec cette séquence de light painting, les élèves expérimentent une forme de dessin éphémère, réalisé dans l’espace avec une source lumineuse, capté par la photographie.
Ici, pas de papier, pas de crayon : le dessin se construit par le mouvement, dans l’air, avec le temps comme support. Le light painting fait basculer l’acte graphique du côté de la performance : le geste devient invisible, la trace n’apparaît qu’après coup.
Inspirés par Picasso ou Darren Pearson, les élèves découvrent que le dessin peut aussi être lumière, rythme et chorégraphie, une expérience sensible hors des sentiers battus, à la frontière entre arts plastiques, photographie et spectacle.
🖼️ Séquence : “Ma première trace lumineuse”
Consigne : Écris ton prénom ou fais un tracé libre dans l’espace avec une lampe (pose longue, fond noir).
🎯 Objectifs :
🧠 Compétences :
📎 Référence :
→ Picasso & Gjon Mili, Light Drawings
🖼️ Séquence : “Silhouettes de lumière”
Consigne : Représente une silhouette humaine ou animale en une ligne lumineuse continue.
🎯 Objectifs :
🧠 Compétences :
📎 Référence :
→ Darren Pearson, squelettes et animaux lumineux.