Dans cette séquence, les élèves sont invités à sortir des pratiques traditionnelles du dessin pour explorer les possibilités de l’image animée en stop motion. À partir du visage de Nausicaä, ils construisent une courte narration visuelle en mobilisant à la fois le geste graphique (dessin, découpage) et les outils numériques (prise de vue, montage).
Cette hybridation du dessin avec la technologie fait émerger un langage plastique hors des sentiers battus, où le dessin ne se fige plus sur la feuille mais s’anime, se transforme, raconte. Le recours à l’univers de Miyazaki nourrit l’imaginaire, tandis que la référence à Blackton replace l’élève dans une filiation artistique pionnière de l’animation. Le dessin devient ici support de récit, de métamorphose et d’expérimentation.